Carte postale (détail), collection particulière.

Pour une géographie médiatique de l’EHES (1904-1905)

Pour qui s’intéresse à l’histoire de l’École des hautes études sociales, le dernier ouvrage de l’historienne M. Fabre est d’un grand intérêt. En effet, il permet de replacer la trajectoire de Dick May dans le contexte d’alors, contexte marqué notamment par l’action de quelques « hussardes noires », autrement dit de quelques « enseignantes à l’avant-garde des luttes »[1]. Dans ce cadre, l’Affaire Dreyfus constitue un point de départ qui contribue, on le sait, à la création en 1899 d’une école de journalisme au sein du Collège libre des sciences sociales, école transférée l’année d’après dans un nouvel établissement sis 16, rue de la Sorbonne, l’École des hautes études sociales. Or ce qui frappe à la lecture de l’ouvrage de Mélanie Fabre, et qui ne manque pas d’interpeller celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire de l’institution fondée par Dick May, c’est combien celle-ci profite de réseaux qui sont finalement assez ténus. En effet, il est frappant de voir combien la Ligue des droits de l’homme constitue un véritable creuset pour l’École, à telle point qu’on est en droit de se demander si elle n’en constitue pas une sorte de prolongement. Des personnalités comme Victor Basch, Ferdinand Buisson ou encore Georges Gombault en témoignent. Professeur de journalisme depuis 1930, cofondateur de L’Homme libre aux côtés de Georges Clemenceau, parti à Londres dès le 22 juin 1940, ce fils d’un grand rabbin de Paris est une des figures du syndicat national des journalistes. D’où l’idée d’interroger les réseaux de l’École des hautes études sociales avec, non plus les milieux dreyfusards, mais le monde de la presse.

Bien entendu, la réponse à une telle question ne peut venir que d’une longue et minutieuse recherche reposant notamment sur la méthode prosopographique, ce qui n’est nullement l’ambition de ce modeste billet. Ce qui en revanche peut être assez rapidement mis en œuvre est une approche cartographique, petite enquête visant à replacer l’École des hautes études sociales dans l’espace de la presse française. Pour ce faire, il a apparu opportun de prendre comme année de référence, faute de pouvoir mener une étude à plus large spectre, l’année académique 1904-1905[2]. En effet, non seulement le programme de l’Ecole nous est alors bien connu mais l’institution apparaît régulièrement dans la presse. Aussi la démarche a-t-elle consisté à croiser les adresses des rédactions des titres de presse disponibles sur le portail Retronews et évoquant l’institution, avec le 16, rue de la Sorbonne.

Carte postale. Collection particulière.
Carte postale. Collection particulière.

Ajoutons, que pour qui s’intéresse au fait guerrier, et notamment à l’idée d’Union sacrée pendant la Première Guerre mondiale, le choix de cette période est d’un grand intérêt. En effet, ce n’est pas à partir de l’été 1914 que l’École des hautes études sociales est insérée dans les réseaux médiatiques, bien au contraire. Si l’institution fondée par Dick May, et plus encore l’Orphelinat des armées qu’elle crée pendant le conflit, se retrouvent au printemps 1915 au cœur d’une invraisemblable polémique, c’est précisément parce qu’elle est déjà un objet médiatique identifié, ce qui implique une insertion certaine dans ces réseaux. En un mot comme en mille, la conflictualité du temps de paix se prolonge pendant le conflit.

On l’a dit, l’enquête consiste ici en un croisement des données disponibles sur le portail Retronews, soit les 818 occurrences de l’expression « Hautes études sociales » que l’on peut repérer entre le 1er septembre 1904 et le 31 août 1905. Si le thesaurus obtenu peut paraître important, il n’en est pas moins éminemment parcellaire et donc biaisé. Ainsi, les résultats de l’enquête ne disent rien de la visibilité de l’École dans la presse publiée hors des frontières de l’hexagone. Or celle-ci est réelle, comme l’attestent quelques carottages effectués par ailleurs. Ajoutons de surcroît que la création en 1901 d’une École russe des hautes études sociales, active jusqu’en 1906, contribue mécaniquement à propager l’aura de « l’institution mère » dans cette région du globe, ce qui passe notamment par la presse[3]. Même en France, les résultats publiés par Retronews ne sont pas exhaustifs. En témoigne par exemple La Revue politique et parlementaire, dirigée alors par Fernand Faure, juriste qui enseigne à l’École des hautes études sociales. Les liens entre les deux institutions sont pourtant très anciens. Parmi les actionnaires permettant en 1894 à Marcel Fournier de lancer cette nouvelle revue se trouve ainsi le comte de Chambrun, dont M. Fabre a par ailleurs montré le rôle qu’il exerce sur la trajectoire de Dick May[4]. Et parmi les personnalités qui contribuent régulièrement à cette nouvelle publication, il y a un homme comme Léon Bourgeois, qui est par ailleurs un des piliers de l’École[5]. En dehors de Paris, la non-exhaustivité des résultats est encore plus flagrante. Nombre de titres de presse ne sont en effet pas disponibles via Retronews et l’on sait, par exemple, que dans les Côtes d’Armor, les journaux consultables sur le site des Archives départementales ne peuvent pas être interrogés par un moteur de recherche, ce qui pour une enquête telle que celle-ci complique singulièrement les opérations. Dans le Finistère, le portail Yroise n’est pas plus efficace pour exploiter La Dépêche de Brest… Et l’on n’évoque pas ici les nombreux services d’archives n’offrant aucune possibilité de consulter la presse locale, réalité qui vient rappeler combien la numérisation ne concerne qu’une partie cette émergée mais réduite de l’iceberg.

Les résultats obtenus doivent donc être considérés avec mesure et, surtout, en ayant toujours en tête qu’ils sont parcellaires, qu’ils résultent d’une démarche indiciaire, d’un sondage. Les occurrences de la mention « Hautes études sociales » à travers le moteur de recherche de Retronews peuvent néanmoins être très variées et renvoyer à des articles charpentés, des communiqués de presse, des comptes-rendus de conférence, de simples avis et annonces, où même des réclames pour des ouvrages dont l’auteur met en avant sa qualité d’enseignant à l’École des hautes études sociales. L’éventail des titres apparaissant dans le thesaurus ainsi constitué est à l’image du corpus interrogeable sur ce portail, c’est-à-dire aussi foisonnant que varié. On peut ainsi y retrouver des quotidiens comme des revues ou des annuaires. Les occurrences peuvent être fréquentes ou, au contraire, exceptionnelles. Quant aux tirages, ils sont bien évidemment très aléatoires.

Occurences de l'expression "hautes études sociales" dans les corpus de Retronews entre le 1er septembre 1904 et le 30 août 1905. Données au 1er octobre 2024.
Occurences de l’expression “hautes études sociales” dans les corpus de Retronews entre le 1er septembre 1904 et le 30 août 1905. Données au 1er octobre 2024.

Les résultats obtenus ne doivent néanmoins pas tromper. Il s’agit de lecture distante et nul ne peut donc dire au gré de ces résultats s’il s’agit de mentions positives, élogieuses, ou au contraire négatives de l’École[6]. Et même quand on rapproche la focale, il s’agit de rester prudent. Ainsi, doit-on nécessairement croire Le Phare de la Loire quand il décrit dans son édition du 11 décembre 1904 le succès rencontré par le cours donné par Marcel Schwob sur Le Grand testament de François Villon : « La salle de conférence était trop petite pour les nombreux auditeurs qui s’y étaient présentés et qui se composaient en majorité d’étudiants de la Sorbonne et de Chartistes, et de bon nombre de leurs professeurs » ?[7] Pilier de ce quotidien nantais, Marcel Schwob est de surcroît le frère du directeur, Maurice Schwob…[8]

Pour autant, il est évident que la géographie que révèle cette approche cartographique n’est pas que physique, elle est aussi, bien évidemment, intellectuelle, pour ne pas dire idéologique. Voir la programmation de l’École régulièrement relayée par des journaux comme L’Aurore, Le Soleil, La Petite République ou La Lanterne n’a ainsi pas grand-chose de surprenant quand on veut bien se rappeler le ferme engagement dreyfusard de ces titres. Et que dire du Siècle, titre dont on connaît la proximité avec Salomon et Théodore Reinach, ce dernier étant une des figures de l’École ?[9] Plus surprenant en revanche est la présence de l’institution dans des titres aussi virulemment antidreyfusards que L’Écho de Paris, L’Estafette, Le Gaulois, Gil Blas, L’Intransigeant ou Le Siècle. Là est en définitive un appel au dépassement de la géographie idéologique, approche nécessaire mais qui ne peut être suffisante. En effet, nous souhaiterions avancer ici l’idée que ces données constituent les deux revers d’une seule et même médaille, la proximité. Pour le dire autrement, si Maurice Barrès critique dans un journal comme L’Écho de Parissi férocement l’École des hautes études sociales en 1915, c’est mirabile dictu parce que le « rossignol du carnage » a connaissance de son action, ce qui signifie qu’elle est dans son périmètre, dans son champ d’analyse, autant de notions qui renvoient aussi à une dimension spatiale qui justifie la démarche cartographique.

La société française de la Belle époque, et là n’est du reste pas une nouveauté de cette aube des années 1900, est connectée, y compris au niveau informationnel. En témoigne par exemple un annuaire comme le Paris-Hachette et dans lequel est mentionnée l’École. S’il serait sans doute anachronique de parler pour l’heure de « village global », c’est pourtant bel et bien cette idée qui transparaît des archives, et invite en conséquence à appréhender les rapports de l’institution fondée par Dick May au monde de la presse sous l’angle spatial. Dans ce cadre, la Bretagne ne fait nullement exception et c’est bien dans cette circulation nationale et transnationale des idées que doit être compris un quotidien comme L’Ouest-Éclair. Rappelons d’ailleurs que, fondé à l’occasion de la révision devant le Conseil de guerre de la 10e région militaire du procès Dreyfus, ce journal est consubstantiellement lié à l’idée de vitesse puisque, dès son premier numéro, il s’agit d’être plus rapide que les titres de la presse parisienne[10].

Plus encore, ce que montrent ces options idéologiques pour le moins antagoniques c’est la nature fondamentale de l’École des hautes étude sociales. En effet, s’il s’agit bel et bien d’un établissement d’enseignement supérieur, celui-ci est aussi, et peut-être même surtout, un espace de débats intellectuels devant permettre d’aboutir à la transformation sociale qu’appelle de ses vœux Dick May. Aussi, pour surprenante qu’elle soit de prime abord, la présence de l’institution qu’elle fonde dans ces journaux férocement antidreyfusards et antisémites montre non seulement que cette dimension d’agora est pleinement réalisée mais que, par conséquent, la France de la Belle époque est sans doute moins profondément fracturée que ce que l’on veut généralement bien dire. Le fait est qu’en certains lieux, certes rares, comme l’École des hautes études sociales, les parties opposées parviennent à échanger. Bien entendu, il ne s’agit nullement dans ces lignes de nier la virulence des crises de l’époque, de l’Affaire à la Séparation en passant par le scandale de Panama ou l’hydre boulangiste. Mais, indépendamment de la grande polarisation de l’opinion publique, le fait est qu’il y a quelques espaces d’échanges qui, du reste, permettent de comprendre le syncrétisme à l’œuvre à partir de 1914.

Ajoutons du reste que cette nature profonde de l’École des hautes études sociales, institution foncièrement réformiste et conciliatrice, permet sans doute d’éclairer les résultats du thésaurus constitué à partir de données récoltées au cours de l’année académique 1904-1905, qui est rappelons-le caractérisée par une grande conflictualité politique autour de la question laïque. Certes, Dick May suscite bien des haines du fait de sa judéité, sans compter que son action contrevient grandement aux normes de genre qui peuvent alors prévaloir. Mais, dreyfusarde, réformatrice et conciliatrice, elle n’en est pas moins patriote, nullement antireligieuse ou antimilitariste et encore moins révolutionnaire. Autrement dit, dans quelle mesure l’École des hautes études sociales ne joue pas en cette année 1904-1905 un rôle d’amortisseur du Combisme qui expliquerait ce dépassement de la fracturation idéologique qui traverse la presse française d’alors ?  De ce point de vue, l’éloignement de l’École des lieux du pouvoir que sont le ministère de l’Intérieur, alors siège d’une présidence du Conseil qui ne dispose pas encore de locaux en propre, ou l’Assemblée nationale n’est-elle pas révélatrice ? Se distingue du même coup la grande complémentarité avec La Revue politique et parlementaire, dont la rédaction, elle, est située à quelques encablures du ministère de la Guerre et de l’Assemblée nationale. La proximité – et qui n’est pas que géographique, sa librairie étant située au 8, rue de la Sorbonne – avec une figure comme celle de Charles Péguy, dreyfusard refusant que le dreyfusisme se transforme en lutte antireligieuse, ne peut-elle pas constituer un signal à même de rassurer certaines franges de l’opinion ? Même chose en ce qui concerne le conciliateur Paul d’Estournelles de Constant, pilier de l’École et venu des rangs de la droite[11]. Là n’est-il finalement pas la marque d’une entreprise pédagogique en accord avec son temps, celui de cet « entre-deux solidariste dont la IIIe République a fait son credo » selon la jolie formule de M. Fabre ?[12]

Ce que font apparaître les données ainsi collectées, c’est la grande concentration géographique du monde de la presse. Il n’est ainsi par rare de voir plusieurs titres partager une même adresse, comme Le XIXe siècle et Le Rappel au 14, rue du Mail à Paris, L’Intransigeant, L’Aurore et Le Radical au 142, rue Montmartre, toujours à Paris, ou encore La Gironde et La Petite Gironde, au 8 rue de Cheverus à Bordeaux. Dans la capitale, c’est dans un espace situé aux lisières des IIe et IXe arrondissements, entre la jonction du boulevard Poissonnière et du boulevard Montmartre d’une part, de la Bourse d’autre part, que l’essentiel des rédactions sont localisées. Or celles-ci se trouvent à environ trois kilomètres à pied de l’École, soit une grosse demi-heure de marche et une dizaine de minutes à vélo. Ce sans compter que le réseau de métro est à cette époque dense et maille efficacement la zone. Ajoutons, pour être complet, que les locaux du 16, rue de la Sorbonne ne sont pas éloignés de la place de la Bourse (à peine 4 kilomètres), où se trouve l’Office d’annonces, entreprise appartenant à Havas et assurant la régie publicitaire de nombreux journaux comme par exemple Le Petit parisien ou L’Aurore.

Ce que suggère cette géographie, en définitive, c’est un monde infra-archivistique, autrement dit que la documentation ne nous permet pas de saisir, fait de rencontres, d’amitiés mais aussi de concurrences et de rivalités entre publicistes. Il ne fait en effet pas de doute que ceux-ci se croisent, s’apprécient donc mais aussi parfois se détestent. Aussi faut-il imaginer des lieux de sociabilité comme les cafés et les restaurants, mais aussi les salles de théâtre ainsi que les salons, où les informations s’échangent. D’où l’intérêt pour l’École fondée par Dick May de se trouver à proximité de ces lieux de la fabrique de l’information[13]. En revanche, bien que située en plein cœur de Paris, on notera que l’institution n’est pas à proximité immédiate des lieux du pouvoir, sauf peut-être du Sénat. Une manière de traduire son positionnement réformiste ?

Carte du métropolitain de Paris, fin décemmbre 1905. Gallica / Bibliothèque nationale de France : département Cartes et plans, GE D-23718.
Carte du métropolitain de Paris, fin décemmbre 1905. Gallica / Bibliothèque nationale de France : département Cartes et plans, GE D-23718.

Rappelons-le avec force, la géographie physique ne fait pas tout. La cartographie réalisée ici est un indice de l’insertion de l’École des hautes études sociales dans le monde médiatique. Mais l’espace dont il est question est aussi celui des réseaux sociaux, fondés sur une proximité politique (le combat dreyfusard…) ou tout simplement amicale faisant fi des distances kilométriques. Aussi la présence du Phare de la Loire dans cette cartographie n’est-elle finalement aucunement surprenante pour qui connaît les liens unissant Dick May à Marcel, et donc son frère Maurice, Schwob. Elle invite en tout état de cause à prolonger l’enquête bien au-delà des faubourgs de la capitale.


[1] Fabre, Mélanie, Hussardes noires : des enseignantes à l’avant-garde des luttes. De l’affaire Dreyfus à la Grande Guerre, Paris, Agone, 2024.

[2] Arch. dép. Sarthe : 12 J 335, programme de l’École des hautes études sociales pour l’année 1904-1905.

[3] Gutnov, Dimitri A., « L’École russe des hautes études sociales de Paris (1901-1906) », Cahiers du monde russe, n°43/2-3, 2002, p. 375-410. Je remercie Richard Amalvy pour la découverte de cet article.

[4] Fabre, Mélanie (préface de Duclert, Vincent), Dick May, une femme à l’avant-garde d’un nouveau siècle 1859-1925, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2019.

[5] Anceau, Éric, « Origines et débuts de la Revue politique et parlementaire », La Revue politique et parlementaire, 127e année, n°1111, juillet-septembre 2024, p. 9-14.

[6] Sur ces questions de méthode, je me permets de renvoyer à Collas, Alain et Le Gall, Erwan (dir.), La Presse comme source. Retours d’expérience et mode d’emploi, Ploemeur, Éditions CODEX, 2023.

[7] « Nos Concitoyens », Le Phare de la Loire, 90e année, n°22788, 11 décembre 1904, p. 3.

[8] « M. Marcel Schwob », Le Phare de la Loire, 91e année, n°22864, 28 février 1905, p. 1. Cette nécrologie fait apparaître une grande proximité avec Charles Guieysse, fils d’un ancien député du Morbihan et par ailleurs pilier de l’École des hautes études sociales. Ajoutons que lors des obsèques de Marcel Schwob c’est Alfred Croiset qui parle au nom de l’École. « Les Obsèques de M. Marcel Schwob », Le Petit temps, n°1997, 2 mars 1905, p. 4.

[9] Fabre, Mélanie, Hussardes noire…, op. cit., p. 107-108 ; Dombrowsky, Patrick, Cent ans d’enseignement supérieur. Le groupe École supérieure de Journalisme École des hautes études politiques École des hautes études internationales, HEP-HEI-ESJ, Paris, 2000, p. 26 ; Arch. dép. Sarthe : 12 J 335, programme de l’École des hautes études sociales pour l’année 1904-1905.

[10] « À nos lecteurs » ainsi que Desgrées du Lou, Emmanuel, « Notre programme », L’Ouest-Éclair, 1e année, n°1, 2 août 1899, p. 1. . Pour une approche globale Lagrée, Michel, Harismendy, Patrick, Denis, Michel (dir.), L’Ouest-Eclair. Naissance et essor d’un grand quotidien régional, 1899-1939, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2000.

[11] Tison, Stéphane (dir.), Paul d’Estournelles de Constant. Concilier les nations pour éviter la guerre (1878-1924), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015.

[12] Fabre, Mélanie, Hussardes noire…, op. cit., p. 140.

[13] Sur ces mécanismes sociaux infra-archivistiques de diffusion horizontale de l’information on pourra renvoyer, dans un contexte complètement différent, à Fox, Aimée, Learning to Fight. Military Innovation and Change in the British Army, 1914-1918, Cambridge, Cambridge University Press, 2018, p. 97-101.


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Erwan Le Gall (4 octobre 2024). Pour une géographie médiatique de l’EHES (1904-1905). Ar Brezel. Consulté le 22 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12f5x


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